La scène politique africaine est plus ou moins victime d’une certaine « ghettoïsation » dans les sciences sociales. Elle offre pourtant un fort dynamisme notamment dans la quête de ses nations à une plus grande démocratie et de justice sociale. Du printemps arabe au rejet des régimes militaires (Algérie, Soudan) en passant par les réformes administratives (décentralisation et territorialisation des politiques publiques), le visage du continent change. Il devient dès lors un objet d’étude pertinent conduisant à placer le regard sur la gouvernance publique aussi bien à l’échelle continentale que locale.